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La cobotique est la technologie industrielle la plus prometteuse de ces dix dernières années. Le terme « cobot » désigne officiellement un « robot non autonome, travaillant en collaboration directe avec un humain, en vue d’augmenter sa productivité et de réduire la pénibilité de ses tâches ».

QU'EST CE QU'UN COBOT ?

Contraction des mots « robot » et « collaboratif », le cobot est conçu pour assister l’homme et coopérer directement avec lui. Il ne le supplante en aucun cas, mais vient au contraire lui apporter sécurité, confort et précision dans son travail, réduisant par la même occasion le risque de blessures.

À l’inverse de la robotique industrielle qui se caractérise souvent par de gros robots pilotés à distance, les cobots sont plus petits, légers et facilement programmables. Polyvalents, ils peuvent effectuer une grande variété de tâches.  En synergie avec l’homme et sous sa supervision directe, le cobot est capable d’intégrer de nouvelles informations dans le but d’améliorer l’exécution de ses gestes.

La collaboration homme-robot est 85% plus productive qu’un humain ou un robot travaillant seul » Etude MIT

On répertorie 4 types de cobots :

OPERATOR
L’opérateur opère ou téléopère le cobot, qui a en général une très faible autonomie décisionnelle. Il s’agit plus d’un outil robotique.

SUPERVISOR
Il fournit des instructions au cobot et vérifie la qualité du travail. Les instructions doivent être fournies alors que le cobot est en fonctionnement.
COWORKER
L’opérateur travaille dans le même environnement que le robot et a parfois quelques interactions avec lui, par exemple en lui prenant la pièce qu’il vient de traiter.
BYSTANDER
Il évolue dans le même environnement que le robot mais sans interaction. Le robot dispose d’un capteur qui lui indique si un homme est dans sa zone.

UN MARCHÉ EN PLEIN ESSOR

La cobotique fait appel à des compétences plurielles regroupant l’automatisme, la mécanique et les technologies informatiques. Elle vient en complément de la robotique industrielle. Les spécialistes des neurosciences étudient à présent la cobotique sous une approche cognitive. Grâce notamment à des capteurs sensoriels et une vision embarquée, l’objectif est de créer des systèmes dynamiques polyarticulés et intelligents pour gagner en fluidité et performance.

En France, 2ème sur le marché mondial de la cobotique, nombreux sont les secteurs qui l’ont adoptée : l’automobile, l’agro-alimentaire, la santé ou encore…la logistique. Si leur cadence de production est moins soutenue que des robots « classiques », les cobots sont aussi plus économiques et moins gourmands en énergie.

« En 2023, le marché de la robotique devrait atteindre 5 milliards de dollars » – Etude Bis Research

Le plus grand défi et le principal facteur de réussite de cette formidable technologie reposent sans aucun doute sur la formation, la montée en compétences et l’accompagnement des individus dans la maîtrise de la cobotique.

Les cobots sont particulièrement adaptés à la logistique : peu encombrants, ils sont utilisés pour le conditionnement, le pick&place, l'emballage…etc.

Avec un retour sur investissement d'une durée moyenne d'un an, le cobot s'avère un investissement rapidement rentable.

En se libérant de certaines tâches, les opérateurs peuvent se concentrer sur des actions à plus forte valeur ajoutée.

En réduisant la pénibilité et la répétition des tâches « ingrates », le cobot contribue à améliorer la santé des collaborateurs et à réduire les arrêts de travail.

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